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«Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais concl...(Lire la suite)

"Les Plaisirs et les jours (1896). Dans le contexte symboliste et décadent de la fin du XIXe siècle, nombre d’artistes — écrivains ou musiciens — rêvent d’un art total. Ainsi en est-il de Marcel Proust qui dans "Les Plaisirs et les jours" mêle plusieurs genres littéraires. Au côté de la poésie figurent différents types de prose : nouvelle, réflexion morale, satire et pastiche entre autres. Mais l...(Lire la suite)

Sodome et Gomorrhe / Marcel Proust

Éditeur : Infomedia,

«Quel que fût le point qui pût retenir M. de Charlus et le giletier, leur accord semblait conclu et ces inutiles regards n'être que des préludes rituels, pareils aux fêtes qu'on donne avant un mariage décidé. Plus près de la nature encore - et la multiplicité de ces comparaisons est elle-même d'autant plus naturelle qu'un même homme, si on l'examine pendant quelques minutes, semble successivemen...(Lire la suite)

Autodictionnaire Proust / Pierre Assouline

Éditeur : Omnibus,

On pourrait croire que tout a déjà été écrit sur Marcel Proust. Tout sauf cette autobiographie particulière qu'est l'Autodictionnaire Proust. Tous les extraits, puisés dans la Recherche et surtout dans ses articles, ses essais et son abondante correspondance, sont de sa main... Toutes les entrées, qu'elles soient attendues, espérées ou surprenantes, sont de Pierre Assouline, ainsi qu'un important...(Lire la suite)

« L'amour, c'est l'espace et le temps Johan Faerber rendus sensibles au cœur » : telle est l'une des brillantes maximes, parmi tant d'autres, que Marcel Proust dévoile dans À la recherche du Temps perdu. Car, derrière l'illustre romancier, se cache aussi un remarquable observateur de l'âme humaine.Voici enfin rassemblées les plus belles pensées de Proust. Aimer et trouver le bonheur, évoluer en s...(Lire la suite)

Lorsqu'un de ses amis, au théâtre, présente Charles Swann à Odette de Crécy, elle ne lui semble pas sans beauté, mais d'un genre de beauté qui ne le séduit pas. Et cependant, elle lui écrit pour lui demander de voir ses collections, puis retourne chez lui, rapproche bientôt ses visites, et le fait inviter par le petit clan de Mme Verdurin. Lorsqu'il s'avise qu'elle ressemble à un Botticelli, le r...(Lire la suite)

Le plaisir de la lecture, l'heure du thé, le drame du coucher... Par l'évocation d'innombrables petits moments tour à tour délicieux, humiliants, érotiques, décevants, Proust nous invite à prendre part à ses réflexions dans ce premier volume de la Recherche, où les souvenirs d'enfance ("Combray") et les premiers instants de l'adolescence (" Noms de pays ") encadrent le récit des amours d'un riche...(Lire la suite)

La seconde partie d'A l'ombre des jeunes filles en fleurs annonce un progrès dans la découverte des réalités. Le narrateur-héros y raconte son séjour au Grand-Hôtel de la station balnéaire de Balbec, ville rêvée, tout enveloppée de brumes, dans laquelle s'amorce le contact avec cet autre univers fantasmé, le royaume de Guermantes. A Balbec encore, la rencontre du peintre Elstir dévoile au narrate...(Lire la suite)

Premières rencontres, premières amitiés, premier amour... Alors qu'il se croyait "sur le seuil de [sa] vie encore intacte", le narrateur, âgé de quinze ans, éprouve soudain la douleur qu'infligent les lois du temps. Entre le côté de chez Swann et celui de Guermantes, Proust évoque le séjour de son héros A l'ombre des jeunes filles en fleurs, qui correspond à une déchirante prise de conscience. C'...(Lire la suite)