Votre recherche 9 résultats

En 1962, pour qu'Une journée d'Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui fait partie du patrimoine mondial de la culture. Pourquoi ce titre, Ivan Denissovitch, surgit-il le premier dans notre esprit dès que l'on nomme S...(Lire la suite)

Le 8 juin 1978 Alexandre Soljénitsyne disait aux étudiants de l'université de Harvard : "Non, je ne peux pas recommander votre société comme idéal pour transformation de la nôtre. (...) Nous avions placé trop d'espoirs dans les transformations politico-sociales, et il se révèle qu'on nous enlève ce que nous avons de plus précieux : notre vie intérieure. A l'Est, c'est la foire du Parti qui la fou...(Lire la suite)

Le Journal de la Roue rouge décrit pas à pas l'écriture de l'œuvre majeure d'Alexandre Soljénitsyne  : La Roue rouge. Dans ce «  roman  » (un peu comme Tolstoï dans Guerre et paix) l'auteur s'interroge sur ses propres origines, il les recherche dans l'histoire, et donc dans l'événement créateur de l'Union soviétique, la révolution de 1917. Il décrypte avec minutie l'enchaînement des faits, mettan...(Lire la suite)

En marge de ses grands romans, il y a des dizaines d'Écritspolitiques d'Alexandre Soljénitsyne. Ce recueil s'ouvre sur une lettrepublique, qui est l'axe de son oeuvre, le moteur de sa vie : pour résister,il faut commencer par se réformer soi-même. Ce bref catéchisme durésistant fut rédigé en février 1974, à la veille de la seconde arrestationet de l'expulsion d'URSS de son auteur.S'ensuivent les ...(Lire la suite)

Zacharie l'Escarcelle, tel est le sobriquet de Zacharie Dimitrich, le gardien chargé de la surveillance du Champ-des-Bécasses, où l'on a dressé un mémorial en hommage aux deux cent mille soldats russes morts pour leur patrie au XIVe siècle. Zacharie prend sa mission très à coeur mais il manque totalement de moyens – l'escarcelle où il range le livre d'or qu'il fait signer à chaque visiteur est co...(Lire la suite)

Deuxième livre du grand écrivain russe à paraître en Occident après Une journée d'Ivan Denissovitch, La Maison de Matriona, cet autre bref chef-d'oeuvre, est venu révéler en 1966 aux lecteurs français la face encore cachée du continent Soljenitsyne. On connaissait le dissident, farouche opposant au totalitarisme stalinien, on découvrait maintenant sa cause : l'amour de la terre russe, l'attacheme...(Lire la suite)

Ce petit livre est un portrait de la jeunesse russe des années soviétiques. Libérée de tous les tabous, heureuse, dynamique, bâtissant dans l'enthousiasme un nouveau monde - telle est l'image qu'en donnait la propagande, telle est l'image dans nos mémoires. En trois tableaux, Soljénitsyne montre l'envers du décor.

Le Pavillon des cancéreux, c'est le quotidien du bâtiment numéro treize de l'hôpital de Tachkent, celui où quelques hommes alités souffrent d'un mal que l'on dit incurable. En s'y installant, Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, ne voit pas d'un bon œil d'être contraint de partager sa chambre avec des patients de moindre valeur comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du goulag. Mais très vite,...(Lire la suite)

" Dans cet essai publié en 1980, l'auteur de L'Archipel du Goulag rappelle que le communisme est un mal universel et s'interroge que ce qui conduit les milieux influents, en Occident, à laisser croire que communisme et Russie ne font qu'un, que l'idéologie et le système communistes sont une spécificité russe, comme les zakouskis ou les ballets du Bolchoï. Qui sont les propagateurs de cette vision...(Lire la suite)