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Il y a deux siècles, en 1816, Hegel acheva sa théorie générale de l'être en exposant l'identité à soi foncière de cet être, non plus comme le simple être de la différence des êtres extérieurs les uns aux autres, ni même comme l'essence intérieure différenciée de ceux-ci, mais comme le concept se différenciant en eux. L'ontologie hégélienne avérait bien en son contenu final la logique qu'elle avai...(Lire la suite)

Dans sa quête d'un être qui ne serait pas - comme il l'est en tant que pur être - à la fois être et non-être, donc contradictoire et, par là, pur non-être, le philosophe logicien doit le penser comme étant, tout en un, être dans son non-être, ou identique à lui-même dans sa différence d'avec lui-même. L'être est alors négation essentielle de soi, intériorisation ou réflexion en soi qui le fait se...(Lire la suite)

Lever de soleil spéculatif, éclosion conceptuelle du monde, telle est bien l'Encyclopédie hégélienne. Elle surmonte par avance l'opposition ultérieure prétendue entre l'être se donnant existentiellement dans une ontologie alors vide et les étants donnés dans une fixation métaphysique les privant par là de leur sens. Car, se voulant et pensant résolument comme le verbe à la fois déterminé et...(Lire la suite)

"L'histoire mondiale est le progrès dans la conscience de la liberté" : cette formule condense l'essentiel de l'enseignement que déploie Hegel dans sa Philosophie de l'histoire, dont on découvrira ici la célèbre Introduction. Ce texte fondamental, plus connu en français sous le titre La Raison dans l'histoire, est l'un des plus lus et des plus étudiés de Hegel. Il est ici traduit et annoté ...(Lire la suite)