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Le temps retrouvé / Marcel Proust

Éditeur : Infomedia,

«Les parties blanches de barbes jusque-là entièrement noires rendaient mélancoliques le paysage humain de cette matinée, comme les premières feuilles jaunes des arbres alors qu'on croyait encore pouvoir compter sur un long été, et qu'avant d'avoir commencé d'en profiter on voit que c'est déjà l'automne. Alors moi qui depuis mon enfance, vivant au jour le jour et ayant reçu d'ailleurs de moi-même...(Lire la suite)

Du côté de chez Swann / Marcel Proust

Éditeur : Infomedia,

«Pour beaucoup de gens, À la recherche du temps perdu est le livre le plus lourd et le plus intimidant qui soit. Un mythe nous fait croire qu'il s'agit là d'un véritable monument littéraire, long et fastidieux, apte à décourager le plus fervent des lecteurs. C'est une calomnie. Proust nous tend deux accès, deux initiations, simples mais peu pratiqués. Le premier, c'est d'entendre, c'est de ressen...(Lire la suite)

La prisonnière / Marcel Proust

Éditeur : Infomedia,

«Je pouvais mettre ma main dans sa main, sur son épaule, sur sa joue, Albertine continuait de dormir. Je pouvais prendre sa tête, la renverser, la poser contre mes lèvres, entourer mon cou de ses bras, elle continuait à dormir comme une montre qui ne s'arrête pas, comme une bête qui continue de vivre quelque position qu'on lui donne, comme une plante grimpante, un volubilis qui continue de pouss...(Lire la suite)

Voici un recueil qui déroutera peut-être les lecteurs habitués à Marcel Proust mais qui permet d’apprécier toutes les facettes de son talent. On y trouve un Proust remarquable, critique littéraire et critique d’art. Et l’on fait aussi connaissance avec un pasticheur brillant qui nous raconte un fait divers, banal en lui-même, mais qui fit parler avant la Première Guerre mondiale. Successivement ...(Lire la suite)

Le côté de Guermantes / Marcel Proust

Éditeur : Infomedia,

«- Monsieur, je vous jure que je n'ai rien dit qui pût vous offenser.- Et qui vous dit que j'en suis offensé, s'écria M. de Charlus avec fureur en se redressant violemment sur la chaise longue où il était resté jusque-là immobile, cependant que, tandis que se crispaient les blêmes serpents écumeux de sa face, sa voix devenait tour à tour aiguë et grave comme une tempête assourdissante et déchaîn...(Lire la suite)

«Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais concl...(Lire la suite)

"Les Plaisirs et les jours (1896). Dans le contexte symboliste et décadent de la fin du XIXe siècle, nombre d’artistes — écrivains ou musiciens — rêvent d’un art total. Ainsi en est-il de Marcel Proust qui dans "Les Plaisirs et les jours" mêle plusieurs genres littéraires. Au côté de la poésie figurent différents types de prose : nouvelle, réflexion morale, satire et pastiche entre autres. Mais l...(Lire la suite)

Sodome et Gomorrhe / Marcel Proust

Éditeur : Infomedia,

«Quel que fût le point qui pût retenir M. de Charlus et le giletier, leur accord semblait conclu et ces inutiles regards n'être que des préludes rituels, pareils aux fêtes qu'on donne avant un mariage décidé. Plus près de la nature encore - et la multiplicité de ces comparaisons est elle-même d'autant plus naturelle qu'un même homme, si on l'examine pendant quelques minutes, semble successivemen...(Lire la suite)

Marcel Proust est un grand auteur comique. A la recherche du temps perdu est l'un des livres les plus drôles et les plus anticonformistes de la littérature. En témoigne cette anthologie humoristique où chacun trouvera parmi ces joyaux d'humour la plus belle occasion de se divertir.

Albertine a renoncé à faire une croisière et lorsque, à la fin de l'été, elle rentre de Balbec avec le narrateur, elle s'installe chez lui, à Paris : il ne se sent plus amoureux d'elle, elle n'a plus rien à lui apprendre, elle lui semble chaque jour moins jolie, mais la possibilité d'un mariage reste ouverte, et en lui rendant la vie agréable, peut-être songe-t-il à éveiller en elle le désir de l...(Lire la suite)

Publiée pour la première fois en 1954, cette correspondance s'étend de 1913 à 1921. Elle rassemble les lettres que Marcel Proust a écrites à son ami d'enfance René Blum (frère de Léon), à l'éditeur Bernard Grasset et à Louis Brun, son éditeur dans la maison. Dans la première partie, l'écrivain prend contact avec Grasset, le convainc de publier, à compte d'auteur, le premier volume d'A La recherch...(Lire la suite)

Graal proustien, les "soixante-quinze feuillets" de très grand format étaient devenus légendaires. La seule trace qui en existait était l'allusion qu'y faisait Bernard de Fallois, en 1954, dans la préface de Contre Sainte-Beuve. En 1962, ils n'avaient pas rejoint la Bibliothèque nationale avec le reste des manuscrits de l'auteur de Swann. Leur réapparition en 2018 à la mort de Fallois, après plus...(Lire la suite)

Marcel Proust se souvient de ses lectures d'enfant - celles faites au coin du feu, lové dans un fauteuil, et que personne ne venait déranger. Celles, encore, faites la nuit, lorsqu'il lui était impossible de quitter ses héros. Selon Proust, la lecture doit toute la vie rester un acte magique, une source d'émotion. Véritable clé pour lire et comprendre À la recherche du temps perdu, ce texte, qui ...(Lire la suite)

Décor enchanté de À la recherche du temps perdu, Balbec occupe une place centrale dans " l'édifice immense du souvenir " que construit Marcel Proust. Encore adolescent, séjournant au Grand Hôtel avec sa grand-mère, le Narrateur rencontre les personnages qui marqueront sa vie. C'est l'apparition de Robert de Saint-Loup courant derrière son monocle, et du prodigieux Charlus qui, au premier regard, ...(Lire la suite)

Lorsqu'un de ses amis, au théâtre, présente Charles Swann à Odette de Crécy, elle ne lui semble pas sans beauté, mais d'un genre de beauté qui ne le séduit pas. Et cependant, elle lui écrit pour lui demander de voir ses collections, puis retourne chez lui, rapproche bientôt ses visites, et le fait inviter par le petit clan de Mme Verdurin. Lorsqu'il s'avise qu'elle ressemble à un Botticelli, le r...(Lire la suite)

Marcel Proust a dix-neuf ans quand il publie ses premiers textes - une dizaine - dans Le Mensuel, magazine auquel il collabore de novembre 1890 à septembre 1891. Sous son nom, ses initiales ou divers pseudonymes, il écrit sur la mode, la vie mondaine et culturelle. Sur des "Choses normandes", et sur le souvenir d'une certaine Odette perdue et retrouvée. Jérôme Prieur, écrivain et cinéaste, s'est ...(Lire la suite)

Par l'attribution du prix Goncourt, le grand public va connaître le nom de Marcel Proust (...). Depuis la fondation de l'Académie, en 1903, nous n'avons pas, à mon avis, couronné un ouvrage aussi vigoureux, aussi neuf, aussi plein de richesses - dont quelques-unes entièrement originales - que cet A l'ombre des jeunes filles en fleurs. (...) L'auteur n'est ni pressé ni cursif (...). C'est un jeu d...(Lire la suite)

Marcel Proust est probablement le premier des grands écrivains qui ait franchi les portes de Sodome et Gomorrhe en flammes. Il songea d'ailleurs à donner le nom des deux cités bibliques à l'ensemble de son oeuvre- l'objet véritable de son étude n'est pas l'idéalisation d'une passion singulière ni l'explication philosophique de son mystère ni la psychologie amoureuse de ses desservants - psycholog...(Lire la suite)

" Mademoiselle Albertine est partie ! " Alors que le narrateur croyait souhaiter cette séparation et ne plus aimer la jeune fille, il suffit que Françoise prononce ces mots devant lui pour qu'il en souffre tout aussitôt. Il songe alors à demander à son ami Saint-Loup d'aller la chercher en Touraine, chez sa tante, si c'est bien là qu'elle est partie. Mais elle ne revient pas. A la fin de La Priso...(Lire la suite)

Les Guermantes n'étaient pas seulement d'une qualité de chair, de cheveu, de transparent regard, exquise, mais avaient une manière de se sentir, de marcher, de saluer, de regarder avant de serrer la main, par quoi ils étaient aussi différents en tout cela d'un homme du monde quelconque que celui-ci d'un fermier en blouse. Et malgré leur amabilité on se disait : N'ont-ils pas vraiment le droit, qu...(Lire la suite)