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En 2008, Paolo Rumiz entreprend un "parcours en zigzag, sur la fermeture éclair de l'Europe ": six mille kilomètres, depuis Rovaniemi en Laponie finlandaise jusqu'à Odessa en Ukraine, avec le sentiment croissant, à mesure de son avancée, de ne pas se trouver en quelques lointains confins, mais bien au centre, dans l'âme même de notre continent. " C'est ici que bat le coeur, à des centaines de kil...(Lire la suite)

"Parti pour m'échapper du monde, j'ai fini, au contraire, par en trouver un autre." Huit mille kilomètres au fil des Alpes et des Apennins, cette colonne vertébrale de l'Europe. Paolo Rumiz nous embarque pour un voyage au long cours... De la baie de Kvarner en Croatie jusqu'au Capo Sud italien, il chevauche les deux grands ensembles montagneux de l'Europe, passant par les Balkans, la France, la S...(Lire la suite)

"Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étranger...(Lire la suite)

«Les vainqueurs des guerres modernes ont la mémoire courte, pour ne pas dire ossifiée. Faite d’arcs de triomphe, d’ossuaires glacés, de levers du drapeau, de trompettes, tambours et commémorations. Les vaincus, souvent obligés par l’histoire de commémorer leurs morts dans un silence craintif ou de remâcher un sentiment de culpabilité, conservent au contraire un souvenir intime et tenace. « Parti ...(Lire la suite)

Appia / Paolo Rumiz ; traduction de l'italien par Béatrice Vierne

Éditeur : Arthaud, Impr. CPI Firmin-Didot

Dans cette bible voyageuse, Paolo Rumiz ressuscite la Via Appia, vingt-trois siècles après sa construction. Après six cent douze kilomètres et vingt-neuf jours de marche, Rumiz dégage cette voie légendaire des toiles d'araignées sous lesquelles l'oubli et l'incurie l'avaient ensevelie. Pas après pas, il nous conduit vers les merveilles cachées de la mère de toutes les routes, plus ancienne et plu...(Lire la suite)

"Au fil de mes voyages, j'ai toujours rempli des cahiers. Or, à présent que ma liberté de mouvement a pris fin - peste oblige -, des pensées nouvelles jaillissent à flots. Les pensées sans bouger. Si nombreuses, que je suis obligé de les fixer sur un cahier. En mettant les haricots à tremper, je pense. En regardant par la fenêtre, je prends des notes. En faisant une pâte à pain, farine et levure,...(Lire la suite)