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Pi Ying Xi : théâtre d'ombres : roman / Philippe Forest

Éditeur : Gallimard, Impr. Floch

La légende raconte comment un mage, autrefois, parvint à consoler un peu l'empereur du chagrin profond où l'avait laissé la mort de la femme qu'il aimait. Dans l'obscurité, il fit apparaître sous ses yeux la silhouette de la belle courtisane disparue. Ainsi naquit l'art du « Pi Ying Xi », auquel, en Occident, nous donnons le nom d'« ombres chinoises » et dont la tradition se perpétue jusqu'à aujo...(Lire la suite)

Crue : roman / Philippe Forest

Éditeur : Gallimard,

Marqué par un deuil déjà ancien, un homme décide de revenir dans la ville où il est né et où il a autrefois vécu. Tout a changé. Pourtant, petit à petit, les mêmes fantômes fidèles s'en retournent vers lui sous les apparences étranges et familières qu'ils ont désormais revêtues. Dans le quartier où il s'est installé, de grands travaux sont en cours. Les immeubles en passe d'être démolis voisinent...(Lire la suite)

L'oubli : roman / Philippe Forest

Éditeur : Gallimard, Impr. Floch

"Un matin, un mot m'a manqué. C'est ainsi que tout a commencé. Un mot. Mais lequel, je ne sais pas". Un homme se réveille, convaincu d'avoir égaré un mot dans son sommeil, incapable de se le rappeler. Une idée s'insinue dans son esprit et prend bientôt l'allure d'une obsession : son langage se défait, sa vie se vide à mesure que les souvenirs se détachent de lui. Un homme - peut-être le même, peu...(Lire la suite)

Si la mort est un grand thème de la philosophie, la mort des autres l'est beaucoup moins. L'écrivain Philippe Forest, dont toute l'oeuvre est construite autour de la perte de sa petite fille, et le philosophe Vincent Delecroix, spécialiste de Kierkegaard, remettent le deuil au coeur de l'existence humaine. Leur conversation part d'une colère commune contre l'expression galvaudée "faire son deuil"...(Lire la suite)

Une fatalité de bonheur / Philippe Forest

Éditeur : Bernard Grasset,

«Je prends au hasard vingt-six mots plus ou moins présents dans la poésie de Rimbaud de sorte, cependant, que leurs initiales correspondent aux vingt-six lettres de l’alphabet. Je regarde les phrases ou les vers d’où ils viennent et que je considère comme leur glose. J’en fais un texte où je les interprète comme s’ils me concernaient. Le miracle est que l’oracle dit vrai. La série des commentaire...(Lire la suite)

Napoléon : la fin et le commencement / Philippe Forest

Éditeur : Gallimard, Impr. CPI Firmin-Didot

Napoléon comparait sa vie à un roman. Il en fut le héros et l'auteur. Seul ce roman nous reste. Depuis deux siècles, il continue à s'écrire sans lui. Et avec lui se perpétue ce "songe immense mais rapide comme la nuit désordonnée qui l'avait enfanté" dont parlent les Mémoires d'outre-tombe. Chateaubriand dit de Napoléon : "Il n'a pas fait la France, la France l'a fait". Mais peut-être la France, ...(Lire la suite)

«Un système de surveillance généralisée et d'une nature nouvelle est en train d'être mis en place. Et c'est à ce système que le passage au distanciel va soumettre l'Université.» L'Université se retrouve en première ligne du front numérique. En ouvrant la voie à une adoption plus large du «distanciel» dans l'enseignement supérieur, la crise pandémique va accentuer les évolutions profondes déjà eng...(Lire la suite)

Je reste roi de mes chagrins : roman / Philippe Forest

Éditeur : Gallimard, Impr. Floch

Le roman ressemble au théâtre puisqu'ils sont tous les deux pareils à la vie. Le monde entier est une scène, dit Shakespeare, et nous y sommes tous des acteurs. Depuis la nuit des temps, tous les soirs, les mêmes fables se répètent pour le plaisir du public. A tour de rôle, on reconnaît la sienne en n'importe laquelle des histoires qui se jouent sous nos yeux. La morale, amère, en est toujours la...(Lire la suite)

Le chat de Schrödinger : roman / Philippe Forest

Éditeur : Gallimard,

Attraper un chat noir dans l'obscurité de la nuit est, dit-on, la chose la plus difficile qui soit. Surtout s'il n'y en a pas. Je veux dire : surtout s'il n'y a pas de chat dans la nuit où l'on cherche. Ainsi parle un vieux proverbe chinois à la paternité incertaine. Du Confucius. Paraît-il. J'aurais plutôt pensé à un moine japonais. Ou bien à un humoriste anglais. Ce qui revient à peu près au mê...(Lire la suite)

L'époque voudrait nous convaincre que la modernité, c'est fini. Qu'il faut en revenir aux canons, et au bon vieux récit, celui qui plaît, celui qui enchante le public. Comme si rien ne s'était passé, précisément, avec ces avant-gardes dont on ne peut pourtant contester qu'elles ont animé le XXe siècle. Revenant sur l'histoire de la modernité et sur les définitions qui en ont été données, Philippe...(Lire la suite)

En 1910, alors que l'aviation en est à ses débuts, un jeune homme sans expérience décide de devenir pilote. Il s'appelle Roland Garros. Sa première réussite : voler un mètre au-dessus du sol aux commandes d'une Demoiselle, le premier avion produit en série. D'autres, plus spectaculaires, suivront. En France, aux Etats-Unis, ou encore au Mexique, les foules se bousculent pour le voir voler. Au-del...(Lire la suite)

« Le dialogue entre littérature et psychanalyse a plus d'un siècle. Le plus étonnant dans cette affaire est qu'il n'appartient pas encore au passé. En un sens, il est aussi jeune que lorsqu'il a commencé. [...] Le dialogue entre J.M. Coetzee et Arabella Kurtz en témoigne magnifiquement aujourd'hui. Il démontre que les plus grandes questions ne cessent jamais de se poser et qu'elles peuvent être a...(Lire la suite)