Votre recherche 7 résultats

Le digamma / Yves Bonnefoy

Éditeur : Galilée,

La disparition du digamma du sein de l'alphabet de la langue grecque ne fut probablement pas ce qu'un de mes personnages imagine, la cause de l'inadéquation ultérieure de la chose et de l'intellect dans les sociétés du monde occidental. Mais il se peut qu'elle ait retenu l'attention de l'adolescent qu'il était quand il apprit qu'elle avait eu lieu parce qu'elle fait penser à d'autres disparitions...(Lire la suite)

Lorsque Yves Bonnefoy retrouve un poème d'une centaine de vers libres jamais publié intitulé "L'écharpe rouge", et qui aurait été une "idée de récit", le voilà devant un mystère. Dans le poème sont évoqués des noms de lieux, des événements : mais à quoi font-ils référence ? Le poète part à la recherche de signes, entreprend un voyage au coeur de la mémoire et réveille des souvenirs. Notamment ceu...(Lire la suite)

Le siècle de Baudelaire / Yves Bonnefoy

Éditeur : Éd. du Seuil,

Le XIXe siècle a vu se produire un des grands événements de l'histoire de l'esprit, la banalisation de l'incroyance. Le plus intense et profond parmi les grands esprits de cette nouvelle époque, Baudelaire, se pose la question de l'existence de Dieu mais doit se résigner à comprendre qu'il ne croit pas. Si bien que surgit une question bien précise qui confère à la poésie une fonction et une impor...(Lire la suite)

L'oeuvre poétique d'Yves Bonnefoy, désormais publiée en Poésie/Gallimard, regroupe, sous les intitulés de "Poèmes" et de "L'heure présente", les recueils initiaux et les derniers en date, les livres de la maturité (La Vie errante, Ce qui fut sans lumière et Les Planches courbes) demeurant jusqu'ici en éditions séparées. En rassemblant ces trois titres en un seul volume, c'est tout le parcours d'Y...(Lire la suite)

Les problèmes de la traduction de la poésie ne sont pas les mêmes que ceux des diverses formes de discours. Or, c’est remarquable, aucun des théoriciens de la traduction ne semble se poser cette question, ni Steiner, ni Ricœur, qui ne pensent qu’en termes de significations, ni même Antoine Berman. Seul Walter Benjamin a cherché à le faire, dans son essai fameux La Tâche du traducteur, mais ces pa...(Lire la suite)

Comment nommer la beauté autrement qu'en lui imaginant un lieu qui échappe au reflet, à l'apparence, à la langue, au récit - pour dire : à toute forme de représentation? Un lieu proprement inscrutable, car enfoui en son mystère, comme au fond d'un pli inaccessible au sein de l'infini froissement du monde. Ainsi la beauté se laisse soupçonner autant qu'elle nous invente. Nous pensons connaître tou...(Lire la suite)