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<div style='text-align: justify;'><span style='line-height: 20.7999992370605px; text-align: justify;'>Les années trente, dit-on, sont de retour. La droite intégriste et factieuse occupe la rue, l'ordre moral sort des catacombes, la crise économique pousse à la recherche d'un bouc émissaire et l'islamophobie prend le relais de l'antisémitisme. Cette analogie </span><span style='line-height: 20.799...(Lire la suite)

L'immigration qui contribue et contribuera toujours davantage au peuplement du Vieux Monde renvoie les nations européennes et l'Europe elle-même à la question de leur identité. Les individus cosmopolites que nous étions spontanément font, sous le choc de l'altérité, la découverte de leur être. Découverte précieuse, découverte périlleuse : il nous faut combattre la tentation ethnocentrique de pers...(Lire la suite)

À la première personne / Alain Finkielkraut,...

Éditeur : Gallimard, Normandie roto impr.

"Réactionnaire, disent-ils. Le moment m'a donc semblé venu de faire le point et de retracer mon parcours sans faux-fuyants ni complaisance. Il ne s'agit en aucune façon pour moi de rabattre la connaissance sur la confession et de défendre une vérité purement subjective. Je ne choisis pas, à l'heure des comptes, de me retrancher dans la forteresse imprenable de l'autobiographie. Je joue cartes sur...(Lire la suite)

L'après littérature / Alain Finkielkraut

Éditeur : Stock, Impr. CPI Brodard & Taupin

« Nous sommes entrés dans l'âge de l'après-littérature. Le temps où la vision littéraire du monde avait une place dans le monde semble bel et bien révolu. Non que l'inspiration se soit subitement et définitivement tarie. De vrais livres continuent d'être écrits et imprimés, mais ils n'impriment pas. Ils n'ont plus de vertu formatrice. L'éducation des âmes n'est plus de leur ressort. Ils s'adresse...(Lire la suite)

Pêcheur de perles / Alain Finkielkraut,...

Éditeur : Gallimard, Normandie roto impr.

Walter Benjamin collectionnait amoureusement les citations. Dans la magnifique étude qu'elle lui a consacrée, Hannah Arendt compare ce penseur inclassable à un pêcheur de perles qui va au fond des mers « pour en arracher le riche et l'étrange ». Subjugué par cette image, je me suis plongé dans les carnets de citations que j'accumule pieusement depuis plusieurs décennies. J'ai tiré de ce vagabonda...(Lire la suite)

Le débat intellectuel français est-il un champ de ruines ? A lire ces échanges, qui ont opposé depuis 30 ans soixante penseurs, chercheurs et politiques de tous horizons, rien n'est moins sûr ! Les grandes questions que se sont posées Antoine Compagnon, Alain Finkielkraut, Marcel Gauchet, Jacques Julliard et tant d'autres, résonnent encore aujourd'hui : "Sommes-nous de plus en plus conservateurs ...(Lire la suite)

« Pourquoi la littérature ? Parce que la littérature nous pourvoit de dons que nous n'avons pas. Elle nous pourvoit immédiatement de l'ubiquité. Grâce à la littérature, nous vivons dans des pays, des villes où nous n'avons jamais posé le pied. Grâce à la littérature, nous pouvons reculer vers des époques révolues. Il y a une sorte d'immense liberté que donne la pratique des livres, et que nous n'...(Lire la suite)

« Cher Alain,Nous avons donc décidé d'échanger des lettres plutôt que de  nous entretenir de vive voix. L'utilisation de ce vieil outil littéraire  me semble prudente et bénéfique, bien que je me demande  si elle n'est pas une dérobade. Malgré mon goût de l'affrontement,  je redoutais en effet ta présence et ce que le tac au tac  implique de violence. Autrement dit, je craignais de me heurter  en...(Lire la suite)

« Aujourd'hui, notre pitié ne s'arrête plus à l'humanité. Elle continue sur sa lancée. Elle repousse les frontières. Elle élargit le cercle du semblable. Quand un coin du voile est levé sur l'invivable existence des poules, des vaches ou des cochons dans les espaces concentrationnaires qui ont succédé aux fermes d'autrefois, l'imagination se met aussitôt à la place de ces bêtes et souffre avec el...(Lire la suite)

"Cher Alain, Nous avons donc décidé d'échanger des lettres plutôt que de nous entretenir de vive voix. Malgré mon goût de l'affrontement, je craignais de me heurter en temps réel sur du non-négociable et de voir bientôt se lézarder une chère et ancienne amitié". "Chère Elisabeth, En refusant la violence du tac au tac, tu ne t'es pas dérobée, tu as opté pour la franchise de l'écriture. Les impondé...(Lire la suite)