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Le temps de la fin / Günther Anders

Éditeur : l'Herne,

Philosophe particulièrement original, Günther Anders rejette l'esprit de système pour être " philosophe de circonstance ". Les guerres mondiales, la Shoah, la menace nucléaire, le pouvoir des médias témoignent du déséquilibre entre la capacité d'inventer qui caractérise l'homme et son incapacité à seulement se représenter les conséquences de ses productions. Les bombardements d'Hiroshima et de Na...(Lire la suite)

Les textes qui composent ce volume (pour la plupart parus pour la première fois dans Die Schrf an der Wand, Beck, 1967) ont été écrits par Günther Anders lors de son long exil aux Etats-Unis puis à son retour en Europe après-guerre. S'ils sont nourris des réflexions et sentiments que lui inspirait sa situation de philosophe allemand émigré contraint à de " petits boulots " pour sur-vivre, les suj...(Lire la suite)

Si l'on connaît le penseur de la déréalisation du monde, de la déshumanisation du quotidien, de la marchandisation générale, les lecteurs français n'ont pas eu encore accès aux écrits plus personnels rédigés par le philosophe autrichien en exil. Les textes qui composent ce volume, extraits de ses journaux intimes de New York des années 1947-1949, ont pour objet des sentiments, les siens et ceux d...(Lire la suite)

En dénoyautant des cerises sur leur balcon, Günther Anders et Hannah Arendt, jeunes mariés, installés à Drewitz, près de Potsdam, dans les dernières années de la république de Weimar, renouvellent l'expérience d'un "philosopher ensemble", inspiré du romantisme allemand autant que de Platon.

La façon singulière dont il traite son objet et sa qualité littéraire font de ce livre tout autre chose qu'un livre de plus sur la Shoah. Sa publication vient, en outre, enrichir la connaissance que le public français a de l'oeuvre d'Anders. La traduction de Besuch im Hades permet de faire connaître une autre partie de ce qu'Anders appelait son "encyclopédie du monde apocalyptique", sur les camps...(Lire la suite)

Ce livre, plaidoyer passionné, profond et précurseur contre la bombe atomique, comprend trois textes de genre très différent. L'Homme sur le pont - "quelque chose" qui n'a ni tète ni mains mais joue de la musique... - est le journal écrit par Anders lors de sa visite au japon, à Hiroshima, en août 1958. _journal d'une virulence terrible contre la bombe, la guerre, les techniques de destruction mo...(Lire la suite)

Cet essai devait à l'origine figurer dans le troisième volume de L'Obsolescence de. l'homme, œuvre maîtresse de Günther Anders, volume qui n'a jamais vu le jour. Ce texte à demi dialogué, on pourrait dire théâtral, se montre riche en aperçus de tous genres, sous-tendu par une dialectique toujours surprenante. Un essai magistral, pratiquant l'exagération et le paradoxe comme sources d'insurrection...(Lire la suite)