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Graal proustien, les "soixante-quinze feuillets" de très grand format étaient devenus légendaires. La seule trace qui en existait était l'allusion qu'y faisait Bernard de Fallois, en 1954, dans la préface de Contre Sainte-Beuve. En 1962, ils n'avaient pas rejoint la Bibliothèque nationale avec le reste des manuscrits de l'auteur de Swann. Leur réapparition en 2018 à la mort de Fallois, après plus...(Lire la suite)

André Gide s'est toujours intéressé à la traduction de grands auteurs. Son oeuvre de traducteur va de Conrad à Tagore, de Pouchkine à Shakespeare. Il tenait que, pour devenir écrivain, il fallait avoir traduit des auteurs étrangers. Son entreprise la plus étrange est sans doute celle qui concerne Arden de Faversham, tragédie anonyme de 1592 tirée d'un fait divers aussi réel que les noms des perso...(Lire la suite)

Le désir d’unité dont témoigne le XIXe siècle, se retrouve chez Chateaubriand, dont les Mémoires d’outre-tombe refont et contiennent tous les ouvrages antérieurs, du Voyage en Amérique au Congrès de Vérone ; chez Baudelaire, qui n’a donné leur architecture aux Fleurs du mal que pour y symboliser la totalité d’une vie et de la vie ; chez Mallarmé ou encore Claudel, réunissant ses premiers drames s...(Lire la suite)

André Malraux : histoire d'un regard / Jean-Yves Tadié

Éditeur : Gallimard, Impr. CPI Firmin-Didot

Qu'apportait Malraux aux enfants de Vichy, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie ? La lumière dans la nuit, la poésie dans la prose. Il nous arrachait au souvenir de la défaite, au moment où le général de Gaulle reconstruisait une histoire égale à nos rêves et se proposait, à l'instar de Chateaubriand, de mener les hommes par les songes. Et pourtant, ses romans racontent tous une déf...(Lire la suite)

L'une était une riche héritière américaine, l'autre l'une des plus célèbres courtisanes de la Belle Epoque. La très jeune Natalie Clifford Barney se présenta un jour de 1899 au domicile de Liane de Pougy. Travestie en page florentin, elle se prétendit la messagère de l'amour envoyée par Sappho ; avec l'assurance invulnérable de ses vingt-trois ans, elle obtint ce qu'elle osa à peine demander. Cet...(Lire la suite)

Reynaldo Hahn, grand compositeur aujourd'hui remis à l'honneur, a consigné « le tracé des cailloux du Petit Poucet » dans ses carnets, afin que « bien des rêves irréalisés y subsistent par un mot ». Ainsi va-t-on y croiser une galerie de personnalités depuis les années fin-de-siècle — où Hahn devient un familier du salon d'Alphonse Daudet — jusqu'aux temps modernes — où il doit se cacher des pers...(Lire la suite)