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Historiquement, la première notion de tolérance est celle défendue par John Locke et qui est définie par la formule « cessez de combattre ce qu'on ne peut changer ».

"Il suffit de répondre que cette Objection n'est d'aucune force, à moins qu'on ne puisse donner une autre Définition d'un Miracle qui ne soit point exposée à la même alternative, ce qui me paraît bien difficile; car puisqu'on tombe d'accord qu'un Miracle surpasse les forces de la Nature et qu'il est au-dessus des Lois établies entre les Causes et les Effets, on ne peut rien prendre pour un Miracl...(Lire la suite)

Paru en 1689, l'Essai sur l'entendement humain de Locke achève de reconfigurer le paysage philosophique de la modernité. La philosophie reçoit désormais pour tâche non plus d'augmenter notre connaissance des choses, mais d'en analyser les matériaux – les idées – et d'en donner la critique. Elle voit dans l'homme un être voué à la sensation, au désir et à l'inquiétude, qui ne peut plus se prévaloi...(Lire la suite)

En 1697, le philosophe John Locke présentait un rapport au ministère du Commerce et des colonies, en réponse à la question "comment mettre les pauvres au travail, selon quelles méthodes et quels moyens ?" C'est ce rapport, inédit en français, que nous publions sous le titre Que faire des pauvres ? Ce texte bref présente une typologie des pauvres et s'attarde sur les pauvres oisifs. Droit à l'assi...(Lire la suite)

Locke rédige autour de 1693 plusieurs notes sur la philosophie de Malebranche. Ces critiques n'ont pas eu le succès de celles d'Arnauld. Elles participent pourtant à la même controverse sur le statut des idées. Mais l'idée n'est pas l'essentiel ; Locke en traite dans le cadre d'un débat plus large : comment accroître notre savoir limité ? La critique a une visée pratique : s'opposer à la vision i...(Lire la suite)

" Quand on a pris les soins nécessaires pour conserver au corps sa force et sa vigueur, pour le mettre en état d'obéir aux ordres de l'âme elle-même, afin que en toute occasion, elle ne donne son consentement qu'à ce qui est conforme à la dignité et à l'excellence d'une créature raisonnable "