Votre recherche 8 résultats

"De l'’amitié (1595). Dans un ouvrage où l'auteur se propose de dévoiler les ressorts les plus intimes de sa personnalité, le vingt-huitième chapitre du premier livre des "Essais" apparaît comme le sujet le plus personnel de l’'oeuvre. Tour à tour débattu, combattu, puis défendu, le sentiment de l’'amitié reste le plus grand regret de Montaigne. Atteint par les morts successives de ses proches am...(Lire la suite)

« Toute cette fricassée que je barbouille ici n'est qu'un registre des essais de ma vie. » Le penseur qui parle de son oeuvre avec cette élégante désinvolture, c'est Montaigne. Ce « barbouilleur » s'examine : comment se connaître ? quelle compétence avoir pour conseiller les rois? quelle relation entretenir avec son propre corps? l'écriture a-t-elle un pouvoir ? La pensée foisonnante de maître M...(Lire la suite)

"De la vanité (1588-1595). Passage-clé du troisième livre, le chapitre domine toute l'architecture des "Essais". Si son monumental projet pouvait paraître vain ou bien complètement démesuré, Montaigne a su en prouver tout le bon sens, et surtout l'honnête intention. En décidant d'explorer son moi profond, l'auteur espérait y trouver un chemin vers la sagesse, et le salut pour son âme torturée par...(Lire la suite)

Essais / Michel de Montaigne

Éditeur : Infomedia,

Personne, avant lui, n'y avait encore pensé. Se chercher, visiter, explorer le pays le plus proche et le plus mystérieux : soi-même. En " s'essayant " ainsi, Montaigne découvre un homme nonchalant et rêveur qui doute, agit, rêve, s'amuse. ce voyageur, ce diplomate, ce soldat, dans l'intimité de sa " librairie " périgourdine, trouve le secret de " l'humaine condition ". Il nous crée, nous révèle ...(Lire la suite)

Ces deux chapitres, parmi les plus célèbres des Essais, sont une véritable leçon de tolérance. Montaigne nous apprend que les sauvages ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Les chrétiens s'entretuant durant les guerres de Religion sont tout aussi sauvages que les Sauvages. "Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage" : nous sommes tous le Cannibale de quelqu'un. C'est aussi le réc...(Lire la suite)

L'abécédaire de Michel de Montaigne / textes choisis et adaptés par Michel Magnien

Éditeur : Éditions de l'Observatoire, Impr. SEPEC numérique

"C'est un sujet merveilleusement vain, divers et ondoyant, que l'homme. Il est malaisé d'y fonder jugement constant et uniforme". Vers 1572, Michel de Montaigne se lance dans la rédaction d'une oeuvre magistrale, Les Essais, dans le "dessein farouche" de se connaître vraiment - qui se serait, à l'en croire, emparé de lui après la mort de son ami La Boétie. Magistrat bordelais aisé, ayant acquis l...(Lire la suite)

Au XVIe siècle, la découverte du Nouveau Monde bouleverse les représentations des Européens. La rencontre avec de nouvelles cultures et de nouveaux rites se fait souvent dans l'hostilité, voire dans la violence. Montaigne propose, avec Des cannibales et Des coches, une autre manière de penser le monde. A travers une argumentation rigoureuse, il tend un miroir critique à ses contemporains et ouvre...(Lire la suite)

Apologie de Raymond Sebond

Éditeur : Arthaud,

Dans ce livre extrait des Essais et derrière la défense apparente de Raymond Sebond, Montaigne utilise la méthode de pensée purement rationnelle et empirique de ce théologien catalan du XVe siècle pour établir la vanité de l'homme et de sa science. Il dénonce l'anthropocentrisme, place l'homme sur un pied d'égalité avec l'animal et conteste un culte de la raison triomphante dès lors qu'elle est e...(Lire la suite)