Votre recherche 442 résultats

Le 27 novembre 1942 est une date sombre dans l'Histoire de la France. Ce jour-là, la flotte française se saborde dans le port de Toulon pour éviter de tomber entre les mains de l'occupant nazi. En quelques heures, 230000 tonnes de navires, en majorité des bâtiments de guerre, sont précipitées dans la vase ou les flots. Seuls cinq sous-marins décident de s'échapper. Geste épique pour les uns, inep...(Lire la suite)

Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes...(Lire la suite)

La Grande guerre des civils : 1914-1919 / Éric Alary

Éditeur : Perrin, Impr. EPAC technologies

L'ouvrage de référence sur la vie quotidienne des civils français pendant la Grande Guerre. En août 1914, l'existence de millions d'hommes et de femmes a basculé avec l'ordre de mobilisation générale. Or jusqu'à aujourd'hui, aucun ouvrage, parmi les milliers consacrés à la Grande Guerre, ne s'est penché sur la vie de ces 36 millions de civils (contre environ 6 millions de militaires) qui ont vécu...(Lire la suite)

Si Ulysses S. Grant est demeuré profondément ancré dans la mémoire collective, c'est bien plus au titre de général en chef de l'Union victorieuse en 1865 qu'à celui de président américain de 1869 à 1877. Et pourtant, à l'inverse d'un Robert E. Lee, vaincu magnifique devenu l'icône du Sud, Ulysses S. Grant n'a joui, ni alors ni aujourd'hui, de l'aura inaltérée du héros national qu'aurait pu et san...(Lire la suite)

Durant la Seconde Guerre mondiale, le vin français n'a pas été un produit anodin : il s'est révélé être, avec la défaite, le butin le plus précieux de France aux yeux des dirigeants nazis.Dès 1940, des « Weinführer », délégués officiels désignés experts en vin et nommés par Berlin, prennent place dans toutes les régions viticoles de France pour coordonner le plus intense pillage que le pays ait c...(Lire la suite)

Cette nouvelle édition, actualisée suite aux récentes découvertes sur le massacre de Thiaroye, donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'Etat, durant l'Occupation, mais aussi par la suite, vis-à-vis de ses propres soldats. Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l'armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains parte...(Lire la suite)

2004, Afghanistan. Le pilote de drone Mark McCurley est certain d'avoir Ben Laden dans sa ligne de mire ; le doigt sur la gâchette, il attend l'autorisation de tirer. 2004, Irak. Pour la première fois, un drone apporte un soutien armé à des troupes au sol prises sous le feu ennemi. 2005, Afghanistan. McCurley participe aux opérations de sauvetage du Navy SEAL Marcus Luttrell. 2006, Irak. Tir manq...(Lire la suite)

Décédée en avril 2008 à l'âge de cent ans, Germaine Tillion a connu un destin exceptionnel. Ethnologue et historienne, elle est l'une des premières résistantes en France, avant d'être déportée à Ravensbrück. Pendant la guerre d'Algérie, elle se bat pour empêcher l'horreur qui s'installe dans les deux pays qui lui sont chers : l'un a été son terrain de recherches, l'autre est sa patrie bien-aimée....(Lire la suite)

Homme de tous les combats auprès de De Gaulle, Saint-Hillier livre, à travers ses carnets inédits et ses archives personnelles en-fin révélés, l'histoire sans fard de la France libre à l'Indochine et l'Algérie. Bernard Saint-Hillier (1911-2004) ne fut pas le combattant le plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale. Il n'eut ni l'aura d'un Leclerc, ni les responsabilités d'un de Lattre. Mais ce gu...(Lire la suite)

Wolfram Aïchele a neuf ans lorsque Hitler accède au pouvoir. Avec ses parents, des artistes opposants au régime, il connaît les restrictions de liberté et l'atmosphère de plus en plus pesante de l'Allemagne des années 1930. A dix-huit ans, il est enrôlé dans la Wehrmacht pour servir sur le front russe, puis envoyé en Normandie, où il est témoin du débarquement allié. A travers un destin ind...(Lire la suite)

« Autrefois, l’homme n’avait qu’un corps et une âme. Aujourd’hui, il lui faut en plus un passeport, sinon il n’est pas traité comme un homme », notait Stefan Zweig dans ses Souvenirs d’un Européen quelques mois avant son suicide au Brésil.   Ils étaient sans passeport, droit de vivre de l’ère moderne, ces naufragés des années 30 ; hors la loi, c’est-à-dire hors des protections de la loi. Arrêtés ...(Lire la suite)

L'expérience du combat a suscité de nombreux témoignages, mais peu de réflexions approfondies dans le champ des sciences humaines et sociales. Comme si la guerre au ras du sol était un objet pour eux interdit, rares sont les anthropologues et les historiens à s'y être intéressés, y compris parmi ceux qui portèrent les armes et connurent le feu des batailles (Marcel Mauss, Marc Bloch, Norbert Elia...(Lire la suite)

Le 11 novembre 1918 marque l'arrêt des combats sur le front occidental. Mais, pour cinq millions de soldats français, ce n'est pas encore la fin de la guerre. Il leur faut attendre longtemps avant d'être démobilisés et pouvoir revenir dans leur famille. Cette histoire de la sortie de guerre, jusqu'ici méconnue, nous permet de découvrir des combattants épuisés, impatients de rentrer chez eux, et r...(Lire la suite)

La " Grande Guerre patriotique " - celle qui débuta en URSS en 1941 par une déroute et se termina, quatre ans plus tard, au prix de sacrifices inouïs, le drapeau rouge flottant sur le toit du Reichstag -, Vassili Grossman l'a vue de près. Correspondant de guerre pour Krasnaïa Zvezda (L'Étoile rouge), le quotidien officiel de l'Armée rouge, il a été sur tous les fronts : la défense de Moscou, Stal...(Lire la suite)

La "Grande Guerre patriotique", celle qui débuta en 1941 par une déroute dans la confusion et l'incrédulité et se termina, après quatre ans de sacrifices inouïs, avec le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau flottant sur le toit du Reichstag, Vassili Grossman l'a vue de près. Correspondant de guerre pour Krasnaïa Zvezda, le quotidien officiel de l'Armée rouge, du début à la fin de ce ...(Lire la suite)

Thomas Keneally a reconstitué l'histoire du très charismatique Oskar Schindler, jeune industriel allemand qui dirigeait une usine rattachée à un camp de concentration dans le Reich de la Seconde Guerre mondiale. En réalité, il consacrait son temps à arracher des centaines de Juifs à ses compatriotes nazis grâce à ses relations parmi les SS et à sa fortune qu'il dilapidait en pots-de-vin. Son usin...(Lire la suite)

Le recours aux religions durant la Grande Guerre a constitué une aide indispensable pour les combattants comme pour leurs proches parce qu'au-delà du contrat contre l'ennemi commun, il fallait affronter individuellement la bataille et la mort. Ces hommes et ces femmes étaient persuadés de participer à une lutte de civilisation, pour la civilisation. Et dans cette lutte, la foi était cruciale : fo...(Lire la suite)

Henri Barbusse, Marc Bloch, Maurice Genevoix, Apollinaire, Georges Duhamel ou Léon Werth : les intellectuels combattants ont laissé à la postérité des textes où la guerre est superbement décrite et analysée. Ils ont été abondamment cités par les historiens pour rendre compte de l'expérience des tranchées. Nicolas Mariot les relit ici non comme des illustrations exemplaires de "la" guerre des sold...(Lire la suite)

L'historien Ian Kershaw livre un grand récit de la fin de la guerre. De l’attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, à la capitulation du 8 mai 1945, l’Allemagne tombe peu à peu dans la folie meurtrière et la destruction. C’est un pays tout entier qui se transforme en immense charnier. Les morts – civils tués sous les bombardements alliés, rescapés des camps victimes des « marches de la m...(Lire la suite)

Aux champs, dans les usines, dans les hôpitaux, les Françaises ont participé massivement à l'effort de guerre. Elles doivent gérer seules le quotidien et soutenir le moral des soldats. Certaines ont décidé de résister au patriotisme aveugle en s'opposant au militarisme et à la guerre, en dénonçant des conditions de travail pénibles, dangereuses et sous-payées, ou en s'opposant à ce que les enfant...(Lire la suite)