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S'il y a une véritable légitimité à considérer que la critique littéraire des XIXe et XXe siècles constitue un ensemble qui mérite d'être cartographié pour lui-même, c'est que le terme de littérature, autour de 1800, vient supplanter celui de Belles-Lettres naguère ouvertes à un espace plus large que nos trois genres — la poésie, le théâtre et le roman —, et c'est aussi que, dans le même temps, d...(Lire la suite)

Cantique de la critique / Arnaud Viviant

Éditeur : la Fabrique éditions, Impr. Floch

Tant que la critique a eu pour fonction traditionnelle de juger, elle ne pouvait être que conformiste, c'est- à-dire conforme aux intérêts des juges. Cependant la véritable critique ne consiste pas à juger, mais à distinguer. Pour être subversivement démocratique, la critique n'a nul besoin d'être unanime ou divisée. Il lui suffit de parler du langage au lieu de s'en servir.

Ce livre retrace les conflits de la théorie de la littérature et du sens commun. La théorie refuse les préjugés du sens commun : la littérature comme essence ; l'auteur comme autorité donnant sens au texte ; le monde comme sujet de l'oeuvre ; la lecture comme conversation entre un auteur et son lecteur ; le style comme choix d'une manière d'écrire ; l'histoire littéraire comme procession des gran...(Lire la suite)

Au non des femmes : libérer nos classiques du regard masculin / Jennifer Tamas

Éditeur : Éditions du Seuil, Normandie roto impr.

Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d'Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de "réserve" par les traités de civilité et au silence ou à la "feinte résistance" par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n'auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire "non" . On aurait pu croire l'affaire pliée sans ...(Lire la suite)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Stutthof, une femme du nom de Flora dirigeait un théâtre de pain. Avec une partie de sa maigre ration, elle modelait de petites figurines. Le soir, en cachette dans les toilettes, elle et quelques prisonnières animaient ces acteurs de mie devant des spectateurs affamés et promis au massacre. Où qu?il soit, quelle que soit l?époq...(Lire la suite)