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J'ai offert la mort à mon fils / Anne Ratier

Éditeur : City, Impr. Laballery

« Votre enfant devra rester allongé sur un lit et il ne parlera jamais. » Pour Anne, cette sentence des médecins tombe comme un terrible couperet. À cause d'un accouchement compliqué et d'une mauvaise prise en charge, son fils Frédéric sera toute sa vie lourdement handicapé et dans un état végétatif. Pendant trois ans, Anne va chercher désespérément toutes les solutions pour éveiller son fils à l...(Lire la suite)

Les débats français autour de l'euthanasie et du suicide assisté sont en général monopolisés par les partisans et les adversaires radicaux du « droit de mourir dans la dignité ». Eric Fourneret, philosophe spécialisé en philosophie morale et en éthique appliquée, rompt avec cette confrontation binaire des « pour » et des « contre » en posant des questions de fond qui ne se laissent pas trancher s...(Lire la suite)

« Quand Marie comprit que son cancer ne lui laissait aucune chance, elle me dit qu’elle avait un dernier combat à mener : raconter son parcours afin qu’un jour une loi, en France, permette aux gens qui se trouvaient dans son cas de choisir leur mort. Elle entendait dénoncer certaines scandaleuses pratiques hospitalières et thérapeutiques, ainsi que l'inertie du gouvernement vis-à-vis de l'euthana...(Lire la suite)

Fin de vie en République : avant d'éteindre la lumière / Erwan Le Morhedec

Éditeur : les Éditions du Cerf, Impr. Présence graphique

Quand certains demandent un droit de mourir dans la dignité par l'euthanasie, doit-on considérer dès lors comme indigne la mort naturelle des autres ? Comment en sommes-nous arrivés à un tel paradoxe ? À la fois libelle et enquête, le livre-évènement d'Erwan Le Morhedec force à regarder les choses en face : si l'euthanasie et le suicide assisté sont légalisés, les valeurs fondamentales de liberté...(Lire la suite)

Le meurtre en masse des patients handicapés, des Tziganes et des Juifs – dès juillet 1933 avec la loi de stérilisation puis prolongé avec le programme d'euthanasie à l'automne 1939 – fut l'acte inaugural de la Solution finale.On retrouve d'un bout à l'autre de la chaîne une idéologie fondée sur le sang et la race. Toute personne atteinte d'un quelconque handicap (arriérés, aveugles, sourds, épile...(Lire la suite)

"En ces temps de mon adolescence et alors qu'il exultait, jamais je n'aurais pu imaginer qu'un jour, je me tiendrais penché au-dessus de son corps malade, le mien secoué par des spasmes et le buste tressautant de sanglots... Jamais je n'aurais pu imaginer cette lutte archaïque, immonde, entre mon corps et mes mains, l'un rejetant par ces manifestations erratiques ce que les autres, guidées par l'...(Lire la suite)

"Que dire à cette mère dont le fol espoir en la réanimation n'aura pas suffi pour sauver son enfant ? Maintenant qu'il est dans le coma pour toujours, que fait-on ?" Philippe Bataille, sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, a mené une enquête pendant plusieurs années dans différentes unités de soins palliatifs en France, au plus près des malades, des mour...(Lire la suite)

Philippe Bataille, sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, a mené une enquête pendant plusieurs années dans différentes unités de soins palliatifs en France, au plus près des malades, des mourants et de leurs proches. Mort cérébrale, tétraplégie, cancer incurable : les drames de la fin de vie, il les a reçus de plein fouet. Que répondre à ceux qui demanden...(Lire la suite)

Depuis plus de vingt ans, Denis Labayle, ancien chef de service hospitalier, lutte pour rendre la fin de vie plus humaine. La loi actuelle exige des malades de ressentir des "souffrances intolérables" pour bénéficier d'une sédation profonde et continue ; elle impose la déshydratation du corps et prolonge une agonie inutile et douloureuse. Denis Labayle prône une nouvelle éthique, libérée des dogm...(Lire la suite)

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques allemands. Considérés par Hitler et son entourage comme des poids morts dans l’économie de guerre, ces patients furent décrits auprès de l’opinion publique comme des êtres dont la vie ne vaut pas d’être vécue. Dans l’Allemagne d’avant-guerre, c’est l’entourage de Hitler (lui-même ne ...(Lire la suite)