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La question de la peine de mort, autrement dit celle de savoir si la société a ou non le droit de tuer un assassin ou tout autre délinquant dangereux, est l'une des plus difficiles qui soient. Si la plupart des civilisations ont pratiqué la peine capitale, ce fut sans même chercher à la justifier rationnellement. C'est en effet une règle commune à toutes les civilisations anciennes que le meurtri...(Lire la suite)

En examinant les discours les plus emblématiques produits par la philosophie moderne au sujet de la peine de mort, notre intention n'est nullement de "peser le pour et le contre" en vue de déterminer quelle position s'avère la plus raisonnable. Assumant d'emblée le point de vue abolitionniste, notre question est la suivante : dans quelle mesure est-il possible de fonder en raison le refus catégor...(Lire la suite)

" Si je prouve que la société en faisant mourir un de ses membres ne fait rien qui soit nécessaire ou utile à ses intérêts, j'aurai gagné la cause de l'humanité ". Par ces mots, Cesare Beccaria invente en 1764 l'abolitionnisme qui ouvre le débat sur la peine de mort au siècle des Lumières. De Voltaire à Camus, en passant par Lamartine, Victor Hugo ou Jean Jaurès, la peine capitale est denoncée co...(Lire la suite)

Depuis l'instauration de la charge au Moyen Age, le bourreau est un personnage à la fois craint et méprisé, mais indispensable dans une société où la peine de mort constitue durant des siècles la clef de voûte de toute justice. Comment est-il choisi ? Comment vit-il ? Pourquoi et dans quelle mesure sa femme et ses enfants participent à l'exécution des condamnés ? Pourquoi l'Eglise ferme-t-elle le...(Lire la suite)

Publié à l'occasion du trentenaire de l'abolition de la peine de mort (loi du 10 octobre 1981), ce recueil rassemble pour la première fois l'intégralité des textes d'Albert Camus sur le sujet. Il contient par ailleurs quelques textes inédits (principalement des lettres, personnelles ou collectives). La pensée du Prix Nobel 1957 a joué un grand rôle, à l'instar de celle de Victor Hugo au XIXe sièc...(Lire la suite)

« Digne de mourir, comme inutile au monde » : c'est en ces termes que les archives ont conservé la trace de la condamnation à mort d'un valet déclaré coupable de vol, à Paris, en 1391. Est-ce là une simple tournure de phrase destinée à la postérité, ou cette expression traduit-elle la réalité d'un jugement considérant l'« utilité au monde » comme un prérequis au droit de vivre ? Et ce « monde », ...(Lire la suite)

Le présent volume édite la première des deux années du séminaire que Jacques Derrida consacra au sujet de la peine de mort (en 1999-2000 et 2000-2001). Présenté intégralement dans le cadre du programme "Philosophie et épistémologie" à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, à Paris, ce séminaire a aussi fait l'objet d'un enseignement aux Etats-Unis. Il précède immédiatement celui consacré...(Lire la suite)