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Le monde est absurde et laid ; le jeune Tito Arnaudi n'est pas assez bête pour vouloir le conquérir. Alors quoi faire de mieux, quand on a du temps à perdre et du talent à revendre, que d'inventer des faits divers (idéalement sordides) pour les monnayer auprès de la presse à scandale ? Dans le Paris bohème des Années folles, son art consommé des fake news promet à notre dandy italien une brillant...(Lire la suite)

Le philosophe et sémioticien Umberto Eco avait 48 ans lorsqu'il publia en 1980 Le Nom de la rose, qui connut un succès planétaire. Six romans et plus de trente ans plus tard, il se décrit comme un "romancier très jeune et certainement prometteur". Dans ces Confessions, Eco se penche sur l'art de l'écriture ; il rassemble ses propres souvenirs, son expérience, et convoque, parmi d'autres, Anna Kar...(Lire la suite)

Si toutes les cultures ont une idée du beau et de l'art, rares sont celles qui l'ont théorisée de façon explicite et l'ont considérée globalement, le beau et l'art étant liés, au point de penser en termes d'" esthétique ". Ce concept est né en Europe au XVIIIe siècle et l'histoire des idées ne s'est guère intéressée aux théories du beau et de l'art avant cette période. L'époque médiévale a longte...(Lire la suite)

« Je crois possible d'établir une liste de caractéristiques typiques de ce que j'appelle l'Ur-fascisme c'est-à-dire le fascisme primitif et éternel.L'Ur-fascisme est toujours autour de nous, parfois en civil.Ce serait tellement plus confortable si quelqu'un s'avançait sur la scène du monde pour dire “Je veux rouvrir Auschwitz…”Hélas, la vie n'est pas aussi simple.L'Ur-fascisme est susceptible de ...(Lire la suite)

<p style='text-align: justify'>En 1992, à Milan, un groupe de journalistes, cinq hommes et une jeune femme, sont embauchés pour créer un nouveau quotidien qu on leur promet dédié à la recherche de la vérité, mais qui se révèle un pur instrument de calomnie et de chantage.<br/>Ils fouillent dans le passé pour mettre en page leur « numéro zéro », et c est le présent qui leur saute au visage&<br/>« ...(Lire la suite)

Dire presque la même chose n’est pas un essai théorique sur la traduction mais une illustration des problèmes que pose la traduction à travers des situations qu’Umberto Eco a vécues en tant qu’éditeur, auteur et traducteur. Ce sont ces trois éclairages que nous retrouvons dans cet ouvrage qui fourmille d’exemples. Nul besoin de maîtriser les langues citées pour comprendre, puisqu’on est toujours ...(Lire la suite)

Ce recueil regroupe tous les textes qu'Umberto Eco a écrits sur le Moyen Age, ainsi que des conférences inédites. La Bible des médiévistes.

Invité pendant plusieurs années à prononcer la conférence inaugurale d'un grand festival culturel italien, Umberto Eco explore et remet en perspective les richesses de la culture occidentale. Comme chacun sait, son érudition et son sens de l'observation ont fait d'Umberto Eco l'un des plus grands penseurs européens de notre temps. Il revient ici sur ses thèmes de prédilection  : les origines de n...(Lire la suite)

Depuis le début du siècle sont apparues des oeuvres qui s'offrent à une pluralité d'organisations : compositions musicales dont les parties sont à enchaîner selon le choix de l'interprète, sculptures mobiles, tableaux informels, jeux sémantiques dont le Finnegans Wake de James Joyce a fourni le modèle. Ce nouveau type d'oeuvre, Umberto Eco le décrit et l'enracine en le confrontant à l'ensemble de...(Lire la suite)

Ce cahier est l'aboutissement d'une aventure éditoriale commencée en mars 2008, lorsque José Saramago, le prix Nobel portugais de littérature, inaugure son blog, très vite suivi avec ferveur par des lecteurs qui y retrouvent l'intelligence et la lucidité de l'écrivain, mises au service de l'observation sans concession de notre monde actuel. La politique internationale, Obama, Sarkozy, l'Europe, l...(Lire la suite)

 En 1992, à Milan, six journalistes sont embauchés pour créer un nouveau quotidien qu'on leur promet dédié à la recherche de la vérité. Ils fouillent dans le passé pour composer leur « numéro zéro », et c'est le présent qui leur saute au visage… « L'ombre de Mussolini, donné pour mort, domine tous les événements italiens depuis 1945 » : est-ce là le délire d'un journaliste d'investigation paranoï...(Lire la suite)

«  Je commence une chronique. Cela m'est déjà arrivé quelques fois et j'ai toujours eu la force de m'arrêter au cours de la première année. Le rendez-vous hebdomadaire corrode. Cette fois je m'arrêterai peut-être avant, je fais seulement un essai.  »Avec ces mots, Umberto Eco inaugure en 1985 sa chronique, «  La Bustina di Minerva  », qu'il tiendra dans le journal L'Espresso pendant plus de 30 an...(Lire la suite)

Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu'un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s'interroge. Après avoir constaté les ravages d'idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, au...(Lire la suite)

À l'ère des fake news et autres  faits alternatifs, il est revigorant de relire ce qu'Umberto Eco avait à dire sur le sujet. Avec sa clarté, et son gai savoir habituels, le grand écrivain italien déconstruit les notions de mensonge, de faux et de falsification, dont il a si souvent joué dans ses fictions. L'humaniste emprunte autant à l'histoire de la logique, à la philosophie du langage qu'à la ...(Lire la suite)

La première édition française du Nom de la Rose parut en 1982. Pour marquer le 40ème anniversaire de ce succès spectaculaire, les éditions Grasset republient le roman d'Umberto Eco dans une nouvelle édition augmentée. Les croquis et les notes préparatoires de l'auteur ainsi qu'une postface de son éditeur italien Mario Andreose complètent ainsi une réédition élégante de ce livre-culte, et permette...(Lire la suite)

Peut-on écrire une thèse sans mourir d'ennui ou devenir à moitié fou ? Oui, et mieux encore, répond Eco : il faut vivre la thèse comme une chasse au trésor, et non un rite masochiste d'un autre âge. Quels que soient sa durée, son nombre de pages, la discipline choisie ou le sujet lui-même, tout travail de recherche, du mémoire au doctorat, est un exercice inégalé pour la formation de l'esprit, à ...(Lire la suite)

Peut-on écrire une thèse sans mourir d'ennui ou devenir à moitié fou ? Oui, et mieux encore, répond Eco : il faut vivre la thèse comme une chasse au trésor, et non un rite masochiste d'un autre âge. Quels que soient sa durée, son nombre de pages, la discipline choisie ou le sujet lui-même, tout travail de recherche, du mémoire au doctorat, est un exercice inégalé pour la formation de l'esprit, à ...(Lire la suite)

Paru en Italie en 1997 dans un volume d'essais intitulé Cinq questions de morale, traduit chez Grasset en 2000, Reconnaître le fascisme d'Umberto Eco est un texte d'une extrême actualité  : le témoignage lucide et terrible d'un des plus grands intellectuels du XXe siècle, qui a grandi dans l'Italie de Mussolini.  Quatorze. Tel est le nombre des caractéristiques qui permettent de déterminer si une...(Lire la suite)