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Ce n’est pas seulement sa mère, la générale Stavroguine, ce n’est pas seulement son ancien précepteur, Stépane Trofimovitch, c’ est toute la ville qui attend l’arrivée de Nicolas, ce jeune homme séduisant, fascinant, inquiétant. Il a vécu dans la capitale, il a parcouru l’Europe ; on raconte sur lui d’étranges choses. Il arrive. De quels démons est-il accompagné ? Avant même la parution du roman ...(Lire la suite)

Je suis un homme ridicule. Maintenant, ils m'appellent fou. Ce serait un avancement en grade, si je n'étais pas resté pour eux tout aussi ridicule qu'auparavant. Mais à présent je ne leur en veux plus, à présent je les aime bien tous, et même quand ils rient de moi, même alors il y a quelque chose qui lait que je les chéris tout spécialement. Je rirais moi-même avec eux - non pour rire de moi, ma...(Lire la suite)

Cette œuvre majeure de la littérature russe, proposée ici dans une traduction inédite particulièrement accessible aux lycéens, permet une exploration fine de l'inconscient, d'une part, et inaugure, d'autre part, le récit contemporain. Le monologue qui constitue l'ouvrage est, par son style vivant et son thème, au croisement des cultures européennes et à la source de la modernité. Il offre des per...(Lire la suite)

A Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et altier, renfermé mais aussi généreux, a interrompu ses études faute d'argent. Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté. Mais il se croit aussi appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, se pense fondé à commettre un crime : ce qu'il va faire bientôt - de mani...(Lire la suite)

Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part : lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on revient. La collection " Les auteurs de ma vie " invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique, dont la lecture a particulièrement compté pour eux. " Les yeux rivés sur L'Idiot, mon père m'en déconseillait sévèreme...(Lire la suite)

D'abord trois hommes sont "embarqués". Ils ne se connaissent pas. Face à face dans le train de Petersbourg, Rogojine le noiraud et le blond Mychkine, prince à la race abolie, forment un contraste parfait ; bientôt ils s'appelleront "frères" et le seront. Dans la mort. Ou plutôt : auprès de la morte, ayant accompli leur destin, cousu au nom, puis au visage bouleversant de Nastassia Filippovna. Le ...(Lire la suite)

Second volume de la tragédie nouant les destins de Mychkine, Rogojine et Nastassia Filippovna.

Le jeu brûle tout, Il est la passion. Il est le rêve. L'enfer et la démesure. Le révélateur des abîmes de l'âme et l'ignoble concentré de la comédie bourgeoise. Il est l'argent! Autour de ses tapis, le général déchu se fait l'esclave du marquis et attend le décès de la richissime Baboulinka, sa tante. Hypothèques... Héritages...Intrigues... Corruption morale sur fond de bonnes manières. Qui donc ...(Lire la suite)

Traduction de Georges Arout. "Ce court roman fut publié un mois après "Les Pauvres Gens". Il reçut un accueil mitigé dans le public, maints lecteurs se plaignaient de ses longueurs, quelques critiques dénoncèrent une trop nette imitation de Gogol. Cependant Biélinski insistait sur la portée sociale de ce roman et il lui consacra un article dans lequel il caractérisait Goliadkine comme «un de ces ...(Lire la suite)

Seul l'être capable d'indépendance spirituelle est digne des grandes entreprises. Tel Napoléon qui n'hésita pas à ouvrir le feu sur une foule désarmée, Raskolnikov, qui admire le grand homme, se place au-dessus du commun des mortels. Les considérations théoriques qui le poussent à tuer une vieille usurière cohabitent en s'opposant dans l'esprit du héros et constituent l'essence même du roman. Po...(Lire la suite)

Contient : Krotkaïa (La Douce) ; Les Nuits blanches ; L'Arbre de Noël et le mariage ; Le Voleur honnête ; La Logeuse ; Prokhartchine. Traductions de Ely Halpérine-Kaminsky et de J.-Wladimir Bienstock.

Elle haïssait la dépravation chez les autres, elle la jugeait avec une dureté impitoyable et elle était elle-même dépravée...Veltchaninov était convaincu qu'il existe des femmes de ce genre ; et il était également convaincu qu'il existe un type de maris correspondant à ce type de femmes, et n'ayant d'autre raison d'être que d'y correspondre. Pour lui, l'essence des maris de ce genre consiste à êt...(Lire la suite)

"Le 23 avril 1850, Dostoïevski est arrêté comme tous les membres du cercle révolutionnaire de Pétrachevski. C'est l'empereur Nicolas 1er qui a ordonné ces arrestations, craignant une insurrection semblable à celle de 1848. Condamné à mort, il subira (avec d'autres membres du cercle) un simulacre d'exécution. Il croit vivre sa dernière minute lorsqu'on lui apprend qu'il est gracié. Sa peine est co...(Lire la suite)

Quand je vais vers les gens, il me semble que je suis le plus vil de tous, et que tout le monde me prend pour un bouffon ; alors je me dis : " Faisons le bouffon, je ne crains pas votre opinion, car vous êtes tous, jusqu'au dernier, plus vils que moi ! " Voilà pourquoi je suis bouffon, par honte, éminent père, par honte. Ce n'est que par timidité que je fais le crâne. Car si j'étais sûr, en entra...(Lire la suite)

Quand je vais vers les gens, il me semble que je suis le plus vil de tous, et que tout le monde me prend pour un bouffon ; alors je me dis : " Faisons le bouffon, je ne crains pas votre opinion, car vous êtes tous, jusqu'au dernier, plus vils que moi ! " Voilà pourquoi je suis bouffon, par honte, éminent père, par honte. Ce n'est que par timidité que je fais le crâne. Car si j'étais sûr, en entra...(Lire la suite)

Les deux derniers grands romans de Dostoïevski justifient pleinement l'affirmation d'Albert Camus. L'un et l'autre inspirés de faits réels, l'un et l'autre empreints de souvenirs personnels de l'écrivain, Les Possédés et Les Frères Karamazov ont en effet pris au fil du temps une actualité fascinante. Ils nourrissent la réflexion et le débat sur la violence politique et les extrémismes, religieux ...(Lire la suite)

Les Possédés sont une des quatre ou cinq oeuvres que je mets au-dessus de toutes les autres. A plus d'un titre, je peux dire que je m'en suis nourri et que je m'y suis formé. Il y a près de vingt ans en tout cas que je vois ses personnages sur la scène. Ils n'ont pas seulement la stature des personnages dramatiques, ils en ont la conduite, les explosions, l'allure rapide et déconcertante. Dostoïe...(Lire la suite)

Débarrasser l'humanité d'un " pou " malfaisant, satisfaire son idéal de justice et s'illustrer par un geste sublime : tels sont les motifs qui poussent Raskolnikov à tuer une vieille usurière. Mais sitôt que la hache s'abat sur sa victime, l'étudiant perd la raison... Nul mieux que Dostoïevski n'a peint la déchéance d'un homme : terrifié à l'idée qu'on découvre son crime, en proie au remords, au ...(Lire la suite)

«Quand je vais vers les gens, il me semble que je suis le plus vil de tous, et que tout le monde me prend pour un bouffon ; alors je me dis : "Faisons le bouffon, je ne crains pas votre opinion, car vous êtes tous, jusqu'au dernier, plus vils que moi !" Voilà pourquoi je suis bouffon, par honte, éminent père, par honte. Ce n'est que par timidité que je fais le crâne. Car si j'étais sûr, en entra...(Lire la suite)